Bonheuvrons à une transition écologique, sociétale, personnelle…
🌊🚮🐟 Si vous avez suivi nos publications précédentes, vous savez quelle est la mer la plus polluée au monde…
… La Méditerranée ! Selon le WWF, elle contient par kilomètre carré 4 fois plus de microplastiques que le 7ème continent.1
🗓💧 En ce 22 mars 2023, journée mondiale de l’eau, contribuons à notre niveau à la préservation de la Méditerranée.
🧦👕🆓 Pendant que la dépollution des mers et des océans se met en place (voir notre publication sur Le Manta), filtrons les microfibres plastiques générées par les lavages de nos vêtements synthétiques, équivalent à 50 milliards de bouteilles plastiques jetées à la mer chaque année selon l’ADEME et responsables de près de 35 % de la pollution plastique mondiale des océans selon l’UICN2.
Pour cela nous pouvons :
👉 favoriser les textiles naturels, limiter la fréquence et la température des lavages,
👉 mettre notre linge synthétique dans un Guppy bag3, sorte de sac-filtre recommandé par Patagonia et recyclable, duquel il suffit de retirer les microfibres sac et de les jetez à la poubelle après lavage,
👉 remplacer notre vieux lave-linge lorsqu’il ne sera plus réparable (pas avant !), par un modèle équipé d’un filtre à microplastiques (obligatoire à partir de 2025).
Pour aller plus loin sur le sujet : https://reporterre.net/Lave-linges-les-filtres-a-microplastiques-sont-ils-efficaces.
1 https://www.nationalgeographic.fr/environnement/2020/06/la-mediterranee-mer-la-plus-polluee-du-monde
2 https://portals.iucn.org/library/efiles/documents/2017-002-Fr.pdf
3 Pour plus d’informations sur les Guppy Bag : https://guppyfriend.com/
Crédit Photo : https://www.facebook.com/guppyfriend/
#guppyfriend #stopmicrowaste #stopmicroplastics #zerowaste #plasticfree
« Le travail éloigne de nous trois grands maux : l’ennui, le vice et le besoin. » disait Voltaire.
💼 Mais le travail ne nous apporte pas pour autant l’épanouissement. Or selon un baromètre 2017, réalisé par la Fabrique Spinoza et l’Institut Think, 51% des salariés français ressentent du stress ou de la fatigue au travail, 44% ne trouvent pas de sens. Rien d’étonnant donc à ce que le mouvement de Quiet quitting ait pris de l’ampleur à l’été 2022, la démission silencieuse n’est pourtant pas satisfaisante.
💡 Le concept d’Ikigaï, lui par contre, permet de s’orienter vers un travail quasiment idéal et amène à s’interroger sur sa raison d’être. Littéralement en japonais, il pourrait être traduit par « ce pour quoi la vie mérite d’être vécue ». Il découle d’un exercice d’introspection pour chercher ce qu’on aime faire, ce pour quoi on est doué, ce qui pourrait rémunérer, ce dont le monde a besoin. Une fois ces 4 critères étudiés (ses compétences, ses goûts, le sens et la valorisation d’un travail), sont en quelque sorte identifiées : sa passion, sa mission, sa vocation et sa profession.
🛤 Au centre se trouve l’Ikigaï, équilibre de vie qui peut évoluer au cours des années et qu’il est bon réinterroger comme un outil de navigation dans sa carrière professionnelle et dans sa vie personnelle. 🙂
La page suivante d’Innovation en éducation donne plus de détails et des conseils pour appliquer la méthode :
Pour aller plus loin sur le concept d’Ikigaï : « La Méthode ikigai, découvrez votre mission de vie » d’Héctor Garcia et Francesc Miralles aux éditions Solar.
Pour plus d’informations sur le Quiet quitting ou la démission silencieuse, voici un podcast de 2 minutes : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-enjeux-des-reseaux-sociaux/reseaux-sociaux-du-mardi-30-aout-2022.
📈 Des technologies plus efficaces qui devraient permettre de faire des économies de ressources en théorie et qui entraînent un surcroît de consommation en pratique, vous en connaissez ?
Explosion de la data avec l’arrivée de réseaux plus rapides, augmentation de la masse des véhicules suite à l’optimisation des moteurs, réhausse de la température du chauffage après isolation d’une habitation, etc. Les exemples ne manquent pas, il s’agit de l’effet rebond !
🚂 Le paradoxe de Jevons suit le même principe. Il a été mis en évidence en 1865 par l’économiste britannique William Stanley Jevons, qui a étudié la forte augmentation de la consommation de charbon après que James Watt ait introduit sa machine à vapeur, bien moins gourmande en charbon pour la même puissance produite que les machines précédentes.
👉 En tant que consommateurs responsables, gardons en tête le paradoxe de Jevons. Ce n’est pas la technologie qui compte le plus, c’est surtout le sens qu’on veut bien lui donner…
Pour comprendre l’effet rebond en 3 minutes audio : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-pourquoi-du-comment-economie-social/qu-est-ce-que-l-effet-rebond.
Pour aller plus loin sur le sujet : https://theconversation.com/leffet-rebond-quand-la-surconsommation-annule-les-efforts-de-sobriete.
Crédit photo : Gordon Johnson de Pixabay.
La collecte nationale 2023 des Restos du Cœur démarre ce vendredi 3 mars et se prolonge jusqu’à dimanche 5 mars.
L’an dernier les Restos ont distribué 142 millions de repas à 1.1 million de personnes ! 😇
Pendant cette période inflationniste les soutenir est d’autant plus important. Pensez à eux lorsque vous faites vos courses… 🙏
Pour plus d’informations sur la « petite idée » de Coluche qui n’était pas censée durer, vous pouvez lire cet article, et vous en apprendrez davantage sur les origines des Restos : https://www.radiofrance.fr/franceculture/les-restos-du-coeur-la-petite-idee-de-coluche-qui-n-etait-pas-censee-durer
#solidarité
Crédit photo : Sébastien Godefroy, Camille Lailheugue, Eric Patin.
📰🐦🦎🦋🐟🌳 Retour sur la 15ème conférence mondiale sur la biodiversité qui est passée quasiment inaperçue dans la plupart des médias.
Pourtant l’enjeu est de taille, puisque nous assistons à une 6ème extinction de masse. 75 % de la surface terrestre a été altérée par l’activité humaine selon l’IPBES. Sur les 8 millions d’espèces animales et végétales que compterait notre planète, 1 million sont déjà menacées d’extinction toujours selon l’IPBES. 70% des populations de vertébrés sauvages ont disparu en 50 ans selon le WWF.
🎯 Si l’accord de la COP 15 reste insuffisant pour enrayer l’érosion de la biodiversité, elle a le mérite d’avoir entériné quelques grands objectifs que les Etats doivent maintenant décliner dans leur politique intérieure. On peut noter la volonté de protéger au moins 30% des terres, eaux intérieures, zones côtières et océans, de restaurer la biodiversité sur au moins 30 % des écosystèmes de ces milieux, de réduire de 50% les risques posés par les pesticides et produits chimiques hautement dangereux, et ce d’ici 2030. Le rôle des peuples autochtones dans la conservation des écosystèmes est également reconnu.
Est-il besoin de rappeler que la viabilité de nos conditions de vie dépend de la biodiversité, qui apporte des services écosystémiques innombrables et incalculables ? Alors contribuons par tous les moyens à sa préservation. 🆙
Plus d’informations sur les résultats de la COP15 dans cet article de Vert : https://vert.eco/articles/cop15-un-accord-ambitieux-pour-enrayer-leffondrement-du-vivant.
Une idée pour s’informer puis agir, essayez la Fresque de la biodiversité : https://www.fresquedelabiodiversite.org/.
Crédit photo : UN biodiversité – Flickr.
#biodiversité
🎷🏥 Les bienfaits de l’art sur la santé mentale comme physique sont soulignés par l’OMS, et ce dans 5 catégories : les arts de la scène, les arts visuels, la littérature, la culture, les arts en ligne. Dans son rapport sorti en 2019, l’OMS recommande d’utiliser l’art en complément ou en renforcement des thérapies dans les établissements de santé.
🎭💊 Déjà dans l’antiquité, Aristote mettait en avant l’effet cathartique des pièces de théâtre. Au-delà de la recherche de bien-être ou de développement personnel, « l’art-thérapie » est utilisé aujourd’hui pour contribuer à lutter contre des maladies graves et contre des souffrances mentales. L’art fonctionne alors un peu comme un médicament en favorisant la sécrétion d’hormones. L’art contribue à l’ancrage dans le réel, à libérer l’expression de sentiments enfouis ou parfois difficilement extériorisables en mots. Il active les circuits du plaisir et de la récompense de création. Il apaise, évite du stress et de l’anxiété lors de soins. Il aide à se remémorer des souvenirs, à raviver des goûts, à souligner une identité, à ressentir davantage d’émotions. L’art rend plus vivant ! 🙂
« Un jour on saura peut-être qu’il n’y avait pas d’art mais seulement de la médecine ». J. M. G. Le Clézio.
Crédit photo : Anna Kolosyuk sur Unsplash.
#ArtThérapie
✅ Entrée en vigueur le 1er janvier 2023, la loi Climat et résilience interdit de vanter la neutralité carbone d’un produit ou d’un service, si ce n’est pas prouvé. Le texte précise également qu’un rapport doit décrire « la démarche grâce à laquelle ces émissions de gaz à effet de serre (GES) sont prioritairement évitées, puis réduites et enfin compensées. »
🔎📉 Si cette loi contribue à lutter contre le greenwashing, elle incite également à éviter ou à réduire les émissions de GES avant de chercher à les compenser. La différence est fondamentale car la compensation volontaire est un mécanisme qui permet d’obtenir des crédits carbone, c’est à dire des droits à émettre des GES, grâce au soutient de certains projets plus verts, incluant le reboisement ou le développement d’énergies renouvelables. L’UNEP indique que la compensation ne doit pas être utilisée par les organisations comme un droit à polluer, seules les réductions de leurs émissions permettront de lutter efficacement contre le réchauffement climatique.
https://www.unep.org/fr/actualites-et-recits/recit/les-compensations-carbone-ne-nous-sauveront-pas
✋ Alors gardons l’esprit critique sur les neutralités carbone affichées. La meilleure façon pour viser la neutralité reste la sobriété et la réutilisation…
Pour plus d’informations sur la la loi Climat et résilience : https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/greenwashing-depuis-le-1er-janvier-vanter-la-neutralite-carbone-des-produits-est-interdit-sauf-si-elle-est-prouvee
Crédit image : Gerd Altmann de Pixabay.
#transitionénergétique #Développementdurable #Changementclimatique #RRR
🙈🙉🎞🔓 Pour s’assurer qu’un enfant ou qu’un adolescent peut regarder une séquence vidéo sans en être impacté négativement, il faut non seulement vérifier que la vidéo est adaptée à son âge mais également à sa sensibilité propre.
La Commission de classification des œuvres cinématographiques du CNC classifie les films selon l’âge du public autorisé pour l’exploitation en salles. Mais il est souvent pertinent de prendre une marge de sécurité par rapport à l’âge indiqué et les classements d’autres pays dans le monde peuvent donner des âges limites bien supérieurs.*
👉 Eudia recommande le site https://www.filmspourenfants.net/, qui explique clairement sa démarche de proposition d’âge6limite plutôt sécurisante. La durée, le montage, les messages, les scènes difficiles, le vocabulaire sont analysés pour chaque film.
🎬 Pour nos enfants ou pour nous-mêmes, choisissons des films qui contribuent à notre épanouissement, au-delà de la détente ponctuelle qu’ils peuvent apporter.
* Le site https://www.imdb.com informe des âges d’accès aux films dans plusieurs pays (sur chaque fiche de film aller dans la partie « Histoire » ou « Storyline » puis sélectionner « Parents guide »).
Nous vous recommandons également le site http://www.filmages.ch/films/recherche.html. Il est destiné aux familles, aux parents, aux enseignants, aux éducateurs et aux amateurs de cinéma. Un catalogue des films permet de trouver l’âge légal en Suisse et l’âge suggéré par le site, ainsi que les critères qui ont motivé ces décisions.
Crédit photo : Ludovic Toinel sur Unsplash.
🐦 ✅ Les oiseaux sont d’excellents indicteurs de l’état de l’environnement. Leurs rôles écosystémiques sont nombreux, entre autres ils disséminent les graines, ils réduisent la pullulation des insectes nuisibles, ils favorisent la pollinisation des fleurs. Ils sont aussi source d’inspiration et d’émerveillement sonore autant que visuel. Des chercheurs allemands ont même montré que les européens les plus heureux sont ceux qui peuvent profiter de nombreuses espèces d’oiseaux différentes dans leur vie quotidienne selon le magazine GEO*.
Pourtant, le Museum National d’Histoire Naturelle indique que nos villes et nos campagnes voient une perte de 30% des oiseaux en moins de 30 ans.**
👉 La principale raison du déclin est la diminution des ressources disponibles, comme la nourriture ou des habitats favorables pour s’abriter, se reproduire ou s’alimenter pendant la saison de reproduction ou durant l’hivernage. Une des meilleures façons d’aider les oiseaux est de soutenir des pratiques agricoles respectueuses, notamment biologiques ou au moins sans presticide.
❄️🐣 Sinon vous pouvez les aider à passer l’hiver !
✅La FNH conseille de placer des mangeoires et abreuvoirs dans un endroit en hauteur hors de portée des prédateurs comme les chats, de privilégier plutôt les mélanges de graines de tournesol noir et de maïs concassé, d’enlever les filets autour des boules de nourritures.
✅ La LPO suggère d’installer des nichoirs ou de vider ceux de l’année passée, de les disposer sur un tronc d’arbre ou sur un mur, de préférence à l’abri du vent, à une hauteur de 2 à 5 mètres du sol.
Pour aller plus loin, le site de la Ligue pour la Protection des Oiseaux regorge d’informations intéressantes : https://www.lpo.fr.
Crédit photo : Fabrice Cahez, une mésange acrobate, tirée de LPO.
#biodiversité #agriculturebiologique
😴 Nos songes restent encore largement incompris, comme en témoigne les équipes sommeil du Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon – CRNL.
Cependant, les rêves auraient de nombreuses fonctions. L’aide au sommeil et la consolidation de la mémoire ont été avancés dès la fin du 19ème siècle par Sigmund Freud. La régulation de nos émotions, la simulation de dangers et la préparation à des situations difficiles sont aujourd’hui mis en avant par la communauté scientifique comme des avantages des rêves, favorisés par la sélection naturelle. D’autres fonctions sont plus hypothétiques, comme la déduction et la résolution de problèmes, la désensibilisation à la peur, la stimulation de la créativité, la purge de pensées inutiles, l’adaptation psychosociale, etc.
🧠 Dans cette vidéo Brut, Perrine Ruby, chercheuse au CRNL, explique ce qu’il se passe dans notre cerveau quand on rêve, notamment en période de confinement.
Toujours est-il que nous avons la formidable capacité de rêver quotidiennement. Non seulement cette capacité contribue à notre santé physique et mentale, mais en plus elle nous transporte dans des histoires merveilleuses, tel un divertissement inconscient et gratuit.
🙏 L’étude des rêves nous forcent à l’humilité devant tout ce qu’il nous reste à comprendre et à la reconnaissance envers la nature qui nous offre ces aptitudes insoupçonnées.
Pour aller plus loin, France Culture propose la série « Le rêve, une réalité » de 4 épisodes audio : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-le-reve-une-realite.
Le site de la campagne canadienne de santé publique sur le sommeil donne également de bons renseignements : https://dormezladessuscanada.ca/tout-sur-le-sommeil/le-pourquoi-et-le-comment-des-reves/.
Crédit photo : 0fjd125gk87 de Pixabay.