Numérique écologique, un oxymore ?

📱💻📺 Environnement viable durable ou confort digital éphémère, que choisissons-nous ?

C’est la question qui saute aux yeux quand on lit les chiffres de l’obésité digitale. Selon Le Shift Project, 10% de l’électricité consommée en 2018 sur Terre sert à alimenter le numérique et ses émissions de gaz à effet de serre sont équivalentes à deux fois celles du transport aérien mondial.

👉 Heureusement, il existe quelques bonnes pratiques pour limiter fortement l’impact écologique de son utilisation numérique. Selon une étude menée par l’Ademe et l’Arcep, le premier bon geste en France (et de loin) consiste à faire durer ses écrans le plus longtemps possible et à acheter des équipements reconditionnés (voir notre publication : https://asso-eudia.org/2022/01/30/reconditionne/). Eviter l’usage des vidéos (surtout en HD) qui représentent entre 60% et 80% des données qui transitent selon les sources, bien gérer les emails en supprimant les plus volumineux ou en limitant la quantité envoyée, sont quelques préconisations simples, à compléter par celles de ce guide de l’ADEME : https://librairie.ademe.fr/cadic/2351/guide-pratique-face-cachee-numerique.pdf?modal=false.

🔧 Le numérique est un extraordinaire outil pour la communication, le stockage de données, l’intelligence collective et artificielle. Raisonnons donc son utilisation, pour ne pas qu’il abîme ce que nous avons de plus précieux, mais pour qu’il nous serve au contraire à être plus efficace et plus écologique comme en témoigne les visioconférences qui évitent bien des trajets pour nos réunions.

Pour aller plus loin dans la réflexion, essayez une fresque du numérique (https://www.fresquedunumerique.org/) !

Crédit infographie : Ademe.

Bonne année 2023

✨ Bonne et heureuse année 2023 ✨

Que ce souhait se réalise aux différentes échelles mentionnées par Gandhi pour trouver la paix.

#peace

Image de giselaatje de Pixabay.

Les mèmes, vecteurs d’humour mais pas que…

📱🦠 Les mèmes symbolisent souvent une culture de masse virale sur les réseaux sociaux, usant d’humour et d’absurde. Mais c’est également un outil puissant de communication, de revendication, de questionnement !

🔦 Sorte de gène social transmissible, un peu comme une mélodie déformable, un mème peut tourner à la dérision l’ordre établi dans une société ou servir d’idiome dans une communauté qui détient seule les codes pour le comprendre.

Le scientifique Joël de Rosnay parle de la science de la mémétique en la comparant à la génétique*, qui étudie les objets culturels porteurs d’information, transmis facilement en société, comme des refrains, des phrases cultes, ou les mèmes.

🎭 En proie aux dérives de désinformation, de propagande, de calomnie, qu’on le veuille ou non, les mèmes influencent de nombreuses personnes, autant donc savoir les décoder et les utiliser à bon escient…

* voir publication sur l’épigénétique : https://asso-eudia.org/2022/06/02/incroyable-epigenetique/

Pour aller plus loin, vous pouvez écouter cet interview du professeur sémiologue François Jost : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-grande-table-idees/francois-jost-5397412

Un nouveau récit écologiste

🎬 Peut-être irez-vous voir le 2ème opus d’Avatar – La voie de l’eau ?

L’anthropologue Perig Pitrou donne son avis sur le message socio-écologique du premier film dans cet article du CNRS : https://lejournal.cnrs.fr/articles/avatar-met-en-scene-deux-formes-decologie-radicalement-differentes.

Deux visions du monde et de la relation à l’environnement sont données, visions en partie représentatives de nos sociétés traditionnelles et modernes.

Cette analyse n’est pas sans rappeler deux courants actuels de pensée écologiste.

⚙️ L’écologie qu’on appellera « technosolutioniste« , qui pense régler les grands problèmes environnementaux par l’amélioration de la technologie et par la croissance.

🧩 L’écologie « adaptative« , qui soutient une adaptation harmonieuse de nos sociétés à la nature pour faire face aux grands enjeux environnementaux.

Peut-être doit on s’orienter vers une voie intermédiaire ? Les sciences et la technologie peuvent procurer des outils très performants, mais qui seront inutiles voire délétères s’ils ne sont pas au service d’un sens plus grand, d’une éthique. Rabelais disait bien que Science sans conscience n’est que ruine de l’âme. Est-ce que ce sens supérieur ne serait pas notre capacité à vivre en harmonie avec notre environnement et entre les peuples ?

🌄 Espérons que ce 2ème opus nous offre un nouvel imaginaire qui aidera à conscientiser l’urgence écologique et à nous projeter vers un mode de vie alternatif plus durable

#nouveaurécit

Crédit photo : ©Walt Disney Studios Motion Pictures. Richesse de la vie sauvage.

Sapin artificiel ou naturel ?

🎄🌲 Lors des repas de Noël, vous prendrez peut-être part à un débat fréquent : vaut-il mieux un sapin artificiel ou un sapin naturel ?

Pour que vous puissiez donner un avis objectif et éclairé, l’ADEME propose un article sur le sujet !

https://agirpourlatransition.ademe.fr/particuliers/conso/noel/sapin-noel-vraiment-vert

👉 En résumé, le sapin naturel acheté en France ne contribue pas à la déforestation, vous pouvez limiter son impact en choisissant un label comme Plante Bleue.

Vous pouvez aussi utiliser quelques jours à l’intérieur un sapin bien empoté pour ne pas que ses racines sèchent et pour le replanter après Noël.

Le sapin avec flocage est à proscrire, non compostable ni broyable (ce que propose de nombreuses communes pour s’en servir de paillage), il émet en plus des polluants intérieurs.

Le sapin artificiel en plastique n’a un intérêt écologique que s’il est conservé au moins 20 ans, à la place mieux vaut alors acheter un sapin artificiel en bois certifié PEFC.

🧶⛄️ Et si vous réaliser un sapin DIY ? En buches, en planches, en branchages, avec des suspensions faites de pommes de pin, des guirlandes de lierre et de houx. Ou bien en papier, en pile de livres ou en 2D mural ! Une bonne occasion d’aller récolter de la matière dans la nature puis de décorer en famille

#DIY

Pour aller plus loin dans un Noël plus écologique : https://presse.ademe.fr/2019/11/un-noel-pas-comme-les-autres.html.

Crédit photo : Photo by Hillary Ungson on Unsplash.

Fruits et légumes locaux de saison

🥝🍊🥦Vous cherchez à savoir quels sont les fruits et légumes locaux de saison ?

Greenpeace propose un calendrier assez complet par mois, avec les fruits, les légumes, les céréales et légumineuses produits en France métropolitaine : https://www.greenpeace.fr/guetteur/calendrier/. Vous y verrez en plus ceux qui favorisent la pollinisation des abeilles. Un guide à commander donne des recettes, des trucs, des astuces à partir de ces aliments frais. 👍

Vous avez bien raison de prioriser les fruits et légumes locaux de saison 🙂, car :

1️⃣ vous profitez des bienfaits nutritionnels de ces produits adaptés à nos besoins physiologiques saisonniers,

2️⃣ vous encouragez les circuits courts et les petits producteurs locaux,

3️⃣ vous protégez l’environnement et limitez les émissions de gaz à effet de serre.

Pour plus d’informations sur les bienfaits des produits de saison : https://www.greenpeace.fr/guetteur.

Si vous souhaitez un calendrier annuel plus sommaire à télécharger, celui-ci est pas mal : https://www.flexitarisme.com/wp-content/uploads/2014/05/95926480_o.jpg.

Crédit photo : Peter Caton / Greenpeace.

Face aux IST : prévention et dépistage…

🎈🌐 Le 1er décembre est la journée mondiale de lutte contre le SIDA. Avec 1.5 million de nouveaux contaminés chaque année, ONUSIDA indique que l’éradication du sida ne peut être atteinte que si nous nous attaquons aux inégalités qui lui servent de terreau.

ℹ️ Cette journée doit aussi permettre de mieux connaître les risques et les solutions face aux autres IST (Infections Sexuellement Transmissibles). Gonococcie, chlamydioses, papillomavirus, hépatites B et D, condylomes, herpès génital, mycoplasme, trichomonas, syphilis sont des IST qui sévissent fréquemment en France et dont les conséquences sur la santé peuvent être très graves. Si le SIDA a contaminé en France 4 900 nouvelles personnes en 2020, 18 000 ont été contaminées par chlamydia, 10 000 par la gonococcie, et 2 500 par la syphilis, selon Santé Publique France.

Pourtant des solutions d’une prévention diversifiée existent : éducation sexuelle, vaccins contre certaines IST, usage systématique du préservatif (qui ne protège pas de tous les IST dans tous les rapports), traitements post-exposition, et le dépistage qui reste essentiel.

👉 Pour obtenir un dépistage anonyme ou une consultation gratuite, rendez-vous dans l’un des nombreux CeGIDD présents sur notre territoire. Vous trouverez un carte avec les différents centres au lien suivant : https://www.sida-info-service.org/cegidd-mode-demploi/.

Pour plus d’informations sur les IST : https://questionsexualite.fr/s-informer-sur-les-infections-et-les-maladies/les-infections-sexuellement-transmissibles

Pour plus d’informations sur la journée mondiale contre le SIDA : https://www.unaids.org/fr/2022-world-aids-day

Crédit photo : ONU/Eskinder Debebe (Un ruban rouge, emblème de la Journée mondiale du sida, est projeté sur la façade du Siège de l’ONU, à New York).

#IST #VIHSIDA

Défi de Noël : des cadeaux à empreinte positive !

🎁✔️ Soyez dans l’air du temps et les enjeux du siècle : lancez-vous le défi de cadeaux écologiques et solidaires pour une empreinte positive à Noël !

Eudia a sélectionné quelques idées de défi-cadeaux qui lient plaisir, utilité, écologie et social :

1️⃣ « Fait-maison » (plat donné avec sa recette, poème, dessin, couture, jouet en bois ou en papier, DIY, …) : cela demande plus de temps, mais est aussi plus personnel et souvent moins cher.

2️⃣ « Non-matériel » (spectacle, bien être, concert, pratique sportive ou artistique, cours de cuisine, entrée au musée, cinéma d’art et essai, …) : l’occasion de prolonger les fêtes à plusieurs, de soutenir des artistes ou de découvrir une activité.

3️⃣ « Alimentaire » (restaurant, panier de produits régionaux, …) : toujours utiles, reste à faire le bon choix.

4️⃣ « Seconde main » (bourse aux jouets, jeux de famille d’occasion, numérique reconditionné, …) : les enfants n’en seront pas moins contents et les grands adopteront la démarche.

5️⃣ « 100% local ou recyclé » (artisanats en bois local ou en matériaux recyclés, …) : objets sans plastique non recyclé ou avec des matériaux locaux.

6️⃣ « Sortie organisée » (découverte d’une ville proche, bons de sortie utilisables dans l’année pour un enfant, …) : organiser une sortie qui fera découvrir à nos proches des lieux magiques à moindres frais et à moindres impacts.

7️⃣ « Soutien asso » (WWF, LPO, SPA, Sea Shepherd, LabelEmmaüs, …) : beaucoup d’associations d’utilité publique proposent des cadeaux écoresponsables (parfois via une carte cadeau) dont les achats les soutiennent et font parler d’elles.

Sortons des sentiers de la consommation classique, pour des cadeaux + éthiques, + personnels, + durables, + appréciables, et qui ne feront qu’augmenter la magie de Noël ! 🎅🎅🎅

Quelques idées supplémentaires données par l’ADEME : https://agirpourlatransition.ademe.fr/particuliers/conso/noel/cadeaux-noel-ecologique-solidaire

Crédit photo : Photo by Pierre Bamin on Unsplash.

Eclairer l’espace public moins et mieux !

🌘💡 Economie d’énergie, diminution des factures, limitation de la pollution lumineuse sont les 3 raisons principales pour réduire l’éclairage extérieur la nuit. Selon l’AFE, 41 % de la facture d’électricité des collectivités est consacré à l’éclairage. Quant à la pollution lumineuse, elle perturbe l’horloge biologique des végétaux, des animaux et des humains, avec des dérèglements des systèmes hormonaux et nerveux. 😴 Selon la LPO, 30 % des vertébrés, plus de 60 % des invertébrés et mammifères, 90% des amphibiens et 95% des papillons sont nocturnes, ils ont une vie adaptée à la nuit sans aucun éclairage artificiel… 🦟🐸🌳

Mais qu’en est-il de la sécurité ? Comment concilier éclairage sobre et suffisant ? 👉 De nombreuses pistes existent : rabattement de la lumière vers le sol pour éclairer la surface utile, modulation de puissance, application pour rallumer les rues en passant, marquage photoluminescents, capteurs de passage voiture, limitation de l’éclairage des vitrines de magasins et de panneaux publicitaires, remplacement des vieilles lampes par des luminaires haute performance.

Au final, il s’agit autant d’éclairer mieux que d’éclairer moins, c’est cela aussi la sobriété intelligente. 👍

Pour prolonger la lecture : https://www.actu-environnement.com/ae/news/etde_solutions_eclairage_public_poullution_lumineuse_energie_8182.php4

Crédit photo : mva14.fr.

Vivre en symbiose avec « nos » bactéries !

🦠🦠🦠 Système digestif, peau, bouche, nez, poumons, vagin, chacune de ces parties du corps a son propre microbiote. Ces milliards de bactéries, virus, champignons vivent en symbiose avec notre organisme et sont indispensables à notre bien-être et à notre survie. 🙂

👉 Au-delà de la protection immunitaire ou de l’aide à la digestion, la science découvre petit à petit les bienfaits des microbiotes. Cet article du CNRS évoque les recherches en cours montrant l’impact de l’état des microbiotes sur la croissance infantile, la production de vitamines, la polyarthrite rhumatoïde, le diabète, la schizophrénie, l’autisme, la dépression, l’obésité, les maladies cardiovasculaires, les allergies, les maladies neurodégénératives et les cancers : https://lejournal.cnrs.fr/articles/les-pouvoirs-meconnus-du-microbiote-peuple-de-nos-intestins.

🥗 Prenons donc soin de ces micro-organismes, par une bonne alimentation, le soutien d’un environnement sain, et l’utilisation parcimonieuse d’antibiotiques, ils nous le rendront bien !

Pour aller plus loin sur la connaissance de notre « deuxième cerveau » et l’utilité de son microbiote, nous vous conseillons ce best-seller de Giulia Enders « Le Charme discret de l’intestin » aux éditions Actes sud.

Crédit photo : Christoph Burgstedt / Adobe Stock. Illustration du microbiote intestinal donnant une idée des 100.000 milliards de bactéries, virus et autres micro-organismes qui le composent. (CNRS Le Journal)